DE HENRI IV. 825 y du prieuré de S‘° Gersines au chapitre de l’eglise de Langres, aprés le deccds des religieux qui y sont à present ; lesquels y demeureront, et jouiront, leur vie durant, de leurs pensions sans aucune diminution ; et d’autant que c’est chose que je desire, et ayant esté requis par le prieur mesme du dict prieuré, qui n’y est poulsé que d’un tres bon zele, parce que le service divin y sera tousjours mieux faict et con- tinué par gens, d’eglise seculiers que par les dicts religieux, qui y sont I en nombre de cinq ou six seulement ; joinct que aultre que moy n'y I h peut avoir interest, le benefice estant de ma nomination et presenta- tion. Cest pourquoy ayant entendu] que les dicts religieux se sont opposez à la dicte reunion, je vous fais la presente pour vous dire derecbef que c’est chose que je desire, et que~, y tenant la main, comme je vou.s en prie, et de faire bien particulierement entendre à Sa Sainctetéqtout ce que dessus, pour la disposer à accorder la dicte reunion, ` Elle me fera tres singulier plaisir, et vous service tres agreable-: ce qu’attendant, je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le vnf jour de jan- vier 161 o.
I ‘ ‘ ma LOMENIB. ' 1ôl0. —._1g JANVIER. `
Cop. — Archives de la ville de Poitiers, registre des délibérationsi Envoi de M. Redet, archiviste du département dela Vienne. .
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE, ESCHEVINS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE POlCTIERS. I
Chers et bien amez, Il nous a esté faict une proposition, que pour I remedier aux insolences et desordres qui arrivent souvent de nuict en nostre ville de Poictiers, et seroient encore pour advenir plus grandes, parce que en la dicte ville il n’y a aulcunes gardes nyiorces cstablies les nuicts pour s’opposer aux desordres et mesmes aux lar- cins et voleries qui s’y peuvent commettre, qu’il eust esté bien neces- — RBTTRES DE HENRI IV.- VH. IO!}
