Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/935

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1 918 TABLE DE PLUSIEURS LETTRES ` ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. LIEUX DE LA DATE. DES LETTRE!. BT SOUBIIBSÈ _ paix qui doit être fait avec les Espagnols. Bien que le roi d'Angleterre laisse pa- raitre l'intention d'entrer dans cette ligue, tout porte à croire qu’il n'en a point le desir. Le Roi n'est point dispose a faire de nouveaux sacrifices d'argent en faveur des Etats, avant de savoir comment ils en- tendent conduire les allaires lorsque la paix sera faite. - Orig. -8. la Fonds Béthune, Ms. 9001, fat. 8. —C¤p. Saint-Gcrmnln français, Ms.7û5, I, fol. AM verso. — Impr. Mëmoirss pour ur- vir à Fllîstairc de France, de MM. Michaud 1607. et Poujoulst, P série, t. IV, p. SOA, etc. 28 °°v’mb'°' . . ...... . . . . . . . . . . . . . A M. d’I lallincourt. Recommandation d'assister auprès du Pape _ les Pères Jésuites assemblee à Rome cn congrégation générale. Gop.—Arch. ds M. le marquis de la Grange. 8 d°°°mb'°' Paris. A MM. Jeannie et de Bussy, Les Provinces-Unies se ligurent lu tort que la sûreté du Roi dé end d’elles ; il les eût depuis longtemps dlsabnsées, s'il n’étnit pas si désireux de pourvoir ii ce qui est de ’intérét général. Ses négociateurs ont bien fait de rejeter les demandes excessi- ves d’argent qui leur ont été faites. Le Roi a eu avis que les Anglais ne veulent conclure la ligue défensive avec les Pays- Bas qu’après que le traité de paix sera signé avec les archidncs, de crainte de les ollenser ; il pense au contraire que cette ligue doit être conclue avant le traite, afin que de part et d’autre on sache d’avance à quoi s’en tenir. Seulement il convient que ce soient les Etats qui en fassent la emande, alin de maintenir la dignité de sa couronne. En cas de guerre, le Roi s'en gagera B secourir les Provinces-Unies de six in huit mille hommes de pied, ii con- dition que, de leur côte, ils s’obligerout B fournir au Roi l'équivalent de la moitié ds la dépense que peut entrainer l'entre ' tien cle ces troupes. Cet equivalent serait fourni ou en navires, dont le moindre se- rait de 300 ii 000 tonneaux, ou en argent. Par le même traite, le roi d’Angleterre s'obligcrait li fournir un secours à peu près égal a celui de la Franco. Il faut au plus tôt conclure ce traité, et ne point attendre la decision des Anglais s'ils y apportent des lenteurs. Si la guerre recom- ' mence avec les archiducs, le Roi propose ' de s’engager ii fournir aux Provinces Unies un secours double de celui que leur ga- ' rantirait le roi d’Angleterre, mais il ne consent point ii supporter le iartleau il lui ` seul. En acceptant une prolongation de la i suspension d'armes pour plus de trois mois, les Etats no doivent point s'at- — tendre à ce que le Roi leur fournisse de l'argent, attendu que cette prolongation ne peut que préjudicier ai leurs alI’aires. Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9007, fol. 27. — Cop. Fonds Saint-Germain fr. Ms. 763, l, f° 450, v°. —Impr. Mdmairu pour servir à l'Hirt¤irs de France, pu- ` blies par MM. Michaud et Ponjoulat, 2* se- ` rie, t. IV, p. S27, etc.