Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/952

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

W I NON IMPBIMEES DANb CE VOLUME. 955 ADRESSES SUJETS DES LETTRES _ DATES. LIEUX DE LA DATE. , DES LE1"rnB$. B'r SOURCES. n'cst pas reconnue par les arclaiducs, soit en leur propre nom, soit au nom du roi d'I‘Èspagne. Si les arcliiducs ne veulent pas y consentir, MM. Jeannin et de Bussy devront prendre congé d'eux, pour retour- ner À La Haye sans temporiser davantage, en déclarant qu’ngir autrement serait outrepasser le pouvoir limité qui leur a été donné par les Etats. Il uo faut point faire espérer une prolongation de la cessation d'armcs, ce gui peut leur être demandé, car c'est la erniêre ressource qui reste aux Espagnols pour gagner du temps. Si l'on tient bon, il faudra qu'ils consentent ' . à la trêve proposée ou _bien qu‘ils décou- vrent toute leur mauvaise foi. ' Orig.— B. I. Fond : Béthune, Ha. 9010, fol. 96. — Cup. Fonds Saint- Germain fr. Ms. 70È, Ã, fol. 95, verso. -• Impr. Mé- moires pour servir et l'Ilirtoir• de France, publiés par MM. Michaud et Poujoulat, 2° série, t. IV, p. 576, ete. 1609. i 28 février. Paris. A M. Jeannin. La proposition faite Ci M. Jeannin par un ‘ marchand d'Arnsterda1n est agréée. Bien _ que la réussite de ce dessein paraisse fort incertaine, toutefois elle serait si lione- rable et si avantageuse, que le Roi envoie une lettre de quatre mille écus pour la faciliter. Uaxnbassadeur dira, en outre, ii - ce marchand, que s'il veut se retirer en ‘ f France après la trêve conclue, il y sera employé comme le mérite son affection au _ service du Roi. _ Orig.- B. I. Fonds Béthune, Ms. 9UIO, fol. II3. — Cop. Fond : Saint-Germain fr. _ _ Ms. 7lM, À, fol. 200 verso. — Impr. _ Collection des Mémoires de MM. Michaud et Poujonlat, 2° série, t. IV, p. 580, etc. _ Idem. Ibidem. A Ml\L.Je :mnin et de llussy. Puisque l'artiele relatif ii la liberté des Pro- ` viaces-Unies n passé, le lloi pense que les Espagnols se résoudront a accepter les autres. Quant au titre de hauts et puis- sauts seigneurs qu’ils ne veulent point donner aux Etats, il ne serait pas conve- nable que les uns ni les autres rompisscnt les négociations pour une chose de pure forme ; Le roi xl'Espagne ne peut pré- tendre au droit de lever des contributions _ dans les Pays-Bas pendant la durée de la trêve. Il serait À désirer que cette trêve fût faite pour douze ans ; toutefois, le Roi le souhaite, plus pour donnersatisfartion aux Etats que pour leur utilité. Si les archi- • ducs accordent Yarticle relatif au COIII- mcrce des Indes, il faudra terminer au plus tôt. Il sera nécessaire que les nrclii- ' ducs s‘erxagent ii faire ratifier le traité par le roi d'Espag no dans un href délai, . qui ne devrait pas dépasser doux ou trois mois, afin que, si cette ratification est re- fusée, les Provinces-U oies puissent encore} cette année même, recommencer la guerre