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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

les pleins de l’autre, donnent en un point de l’espace le même éclairement, excepté si ce point est dans la direction de

Désignons par la portion éclairée du premier écran et par la portion éclairée du second. Puisqu’aux parties non éclairées du premier écran correspondent les parties éclairées du second, la somme des surfaces et doit être égale à tout le plan. L’intensité lumineuse en un point de l’espace sera, avec le premier écran, proportionnelle au carré du module de l’intégrale

étendue à toute la portion éclairée de l’écran. Avec le second écran, il faudra pour avoir l’intensité étendre cette intégrale à tous les points de la portion éclairée de l’écran. La somme de ces deux intégrales sera l’intégrale étendue à tout le plan, c’est-à-dire

Le carré du module de cette intégrale représente l’éclairement dû à une très grande ouverture ; d’après ce que nous avons vu au sujet des ouvertures semblables, les angles de déviation sont d’autant plus petits que les dimensions de l’ouverture sont plus grandes. Pour une ouverture très grande les déviations seront très petites, c’est-à-dire qu’il n’y aura de lumière sensible que dans la direction de l’axe des

Cette intégrale est donc nulle pour tous les points de l’espace qui ne sont pas voisins de l’axe Par conséquent, pour