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PROBLÈME GÉNÉRAL DE LA DIFFRACTION

Comme conditions aux limites, sur les faces du prisme, et devront être continus.

Si les rayons n’étaient pas polarisés dans un plan perpendiculaire à l’arête du prisme, ou s’ils n’étaient pas parallèles à ce plan, si le corps avait une forme différente de celle d’un prisme, le problème serait beaucoup plus compliqué. Il faudrait faire intervenir les lois de la réflexion vitreuse, et on ne pourrait plus séparer les trois composantes il faudrait ainsi trois équations, chacune contenant ces trois composantes.

Si l’écran est formé d’un métal, on peut encore écrire les conditions aux limites ; il est impossible de séparer les trois composantes, et la mise en équations est fort compliquée.

118. La mise en équations devient relativement simple dans le cas particulier où le métal est regardé comme un conducteur parfait. Il suffit alors d’exprimer que la force électrique est normale au conducteur, formant écran. C’est le cas des oscillations hertziennes, vis-à-vis desquelles tous les métaux se comportent comme des conducteurs parfaits ; mais cela ne serait plus vrai pour les vibrations lumineuses, comme nous l’avons vu au no 75.

Enfin les équations de condition deviennent encore plus simples, si on suppose que l’écran ait la forme d’un cylindre dont les génératrices soient parallèles à La première composante doit vérifier l’équation :

De plus, doit être fini sauf au voisinage de la source qui est ici l’excitateur. Au voisinage de l’écran, doit être