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LOIS DE M. BECQUEREL

154. 3e Loi de M. Becquerel. — Chacune des vibrations dirigées suivant les trois axes principaux possède un coefficient d’absorption particulier.

Soient l’amplitude de la vibration incidente ; les cosinus des angles qu’elle fait avec les axes de symétrie. Décomposons-la en trois autres dirigées suivant les axes, les amplitudes de ces composantes seront respectivement :

Soient les coefficients propres à chacune de ces vibrations. Après avoir traversé l’épaisseur du cristal, leurs amplitudes seront réduites respectivement à :

Si nous les recomposons, leur résultante ne sera plus dirigée parallèlement à la vibration primitive. M . Becquerel admet que les composantes parallèles à cette direction sont seules efficaces. L’amplitude résultante, c’est-à-dire la racine carrée de l’intensité, sera donc :

Il a cherché une vérification expérimentale, en prenant un cristal d’épaisseur constante et faisant varier les résultats observés s’accordaient avec la loi.

La théorie de Helmholtz nous a conduit au contraire à représenter l’amplitude par une seule exponentielle :