Supposons d’abord que la direction du rayon diffère notablement de celle de l’axe optique. La résultante sera du premier ordre, et on l’obtiendra, aux infiniment petits du second ordre près, en composant les rotations élémentaires. La résultante fera avec le plan de l’équateur un angle infiniment petit, il n’y aura pas de pouvoir rotatoire sensible.
Prenons pour plan de la figure un plan perpendiculaire à
Fig. 47.
celui de l’équateur (fig. 47) :
soient situés sur
l’équateur et représentant
des vibrations rectilignes.
Si une de ces vibrations
traverse un grand nombre
de paquets, le point va
décrire un cercle très petit
ayant pour pôle : il
ne s’écartera donc jamais
beaucoup de l’équateur.
Il n’y aura donc pas d’ellipticité sensible, l’expérience est
impuissante à déceler cette oscillation de
Ceci explique pourquoi le pouvoir rotatoire n’est sensible qu’au voisinage des axes.
Si la direction du rayon incident diffère peu de celle d’un axe optique, la résultante sera infiniment petite du deuxième ordre et fera un angle fini avec le plan de l’équateur ; l’axe de rotation sera tel que les points et resteront fixes. Ces points représentent donc deux vibrations elliptiques susceptibles de se propager sans altération. Pour obtenir l’effet du paquet sur une vibration quelconque, on pourra décomposer celle-ci en deux vibrations composantes représentées par les