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argument.

Manuscrits, éditions et commentaires.

Il n’y a à la Bibliothèque Royale que deux manuscrits du Traité des Airs, des Eaux et des Lieux ; ce sont : le 2255, qui a séparé ce traité en deux parties, l’une sous le titre de Περὶ ἀέρων, ὑδάτων καὶ τόπων ; l’autre, sous le titre de Περὶ προγνώσεως ἐτῶν ; et le 2146, qui offre un dérangement d’un autre genre, et qui a réuni une portion notable de ce traité au traité des Plaies de tête. La même erreur a été commise par les anciens éditeurs, Alde et Cornarius ; erreur qui a été réparée par les éditeurs subséquents. Mais il en est résulté de grands désordres dans le texte de ce traité, désordres auxquels il est d’autant plus difficile de remédier, que le nombre des exemplaires manuscrits est très petit.

Un manuscrit latin (7027), qui contient une très vieille traduction du Traité des Airs, des Eaux et des Lieux, m’a fourni des indications utiles.

Outre les éditions générales des œuvres d’Hippocrate, dont je ne parlerai pas ici, le Traité des Airs, des Eaux et des Lieux a été plusieurs fois publié à part. Voici la liste de ces éditions :

Hippocrates de aere, aqua et regionibus, in Collect. operum Rhasis, Venet. 1497, fol. 

Ἱπποκράτους Κῴου περὶ ἀέρων, ὑδάτων, τόπων· περὶ φυσῶν, Gr. lat. Jano Cornario interprete, Bas. 1529, in-4o ; Paris, 1512, in-4o.

Hippotratis Coi de aere, aquis, locis liber, Rostock, 1591, in-8o.