Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/144

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(135)


aſſurément bien ſage, car une femme doit être reconnue pour telle tant qu’un homme eſt ſeul à lui rendre ſes hommages ; mais cela ne lui dura pas long-tems, le moment ne tarda pas à venir où mon amant ne put plus ſuffire à ſatisfaire tous mes deſirs ; après l’avoir épuiſé de toutes manieres, il fallut bien avoir recours à d’autres ; & comme, malheureuſement pour lui, l’occaſion ſe trouva des plus belles un jour, je ne manquai pas d’en profiter ; voici le fait.

Un jeune cavalier, grand & très-bien fait (il étoit, je crois, capitaine d’infanterie) vint un