Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/175

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trouve l’hiſtoire dans le livre le plus curieux qui ait jamais paru dans ce gente, Suzon, dis-je, deſire vivement qu’on lui faſſe ce qu’elle a vu faire : avec quelle amoureuſe curioſité elle regarde les myſteres de l’amour ! Plus elle craint de troubler les prêtres qui les célebrent, plus elle en eſt elle-même troublée ; mais ce trouble, cette émotion raviſſent ſon ame. Dans quel état d’ineffable volupté elle eſt trouvée par ce fripon de frere, le petit Saturnin, qui l’examine ! Trop attentive pour ne pas être diſtraite, la lubricité de cette petite coquine l’empêche-t-elle