Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/227

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lit, mais il eut ſoin-cependant de me donner une bourſe de vingt-cinq louis, pour ſubvenir, diſoit-il, avec un air de ſatisfaction, à la dépenſe du ménage, ce que je trouvai très-gracieux : après cette bonne galanterie, mon amant courut à ſes affaires. Je ne me levai que pour me mettre à la toilette, où j’eus lieu de connoître les talens de ma femme-de-chambre ; elle me coëffa dans le dernier goût ; au ſortir de ſes mains je me ſentis plus de vanité que jamais.

Sur les trois heures de l’après-midi j’entendis deux car-