Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/269

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quarante perſonnes que nous étions, vingt s’aſſirent à deux tables qui étoient dreſſées dans un ſallon magnifique ; les autres vingt devoient prendre leurs ébats pour amuſer ceux qui mangeoient. Je ne ferai point un détail minutieux des mets qu’on nous ſervit, tous étoient bons & échauffans ; pour abréger, jamais je n’ai fait repas plus voluptueux & plus délicat ; le ſallon étoit une piece admirable, parfaitement quarré, ayant vue d’un côté ſur le jardin de la maiſon, & de l’autre ſur la campagne. On avoit eu ſoin de poſer le long des murs vingt pe-