Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/295

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de s’eſcrimer de ſon mieux auprès de moi, mais il eut beau faire, après avoir paſſé une demi-heure entiere à ſe tourmenter & me tracaſſer ſans en devenir plus chaud pour cela, il fut forcé ſur le minuit de ſe retirer comme s’il eût été un nouvel Abaillard. Pour lors, auſſi dégoûtée qu’ennuyée de ſes froides careſſes, j’appellai le comte, mon cher amant, autant pour mon propre plaiſir que pour parachever ſans délai le déſaſtre de ſon rival. N’en ſoyez pas fâché, dis-je cependant à l’abbé, & puiſqu’il vous faut abſolument un ſubſtitut, autant vaut