Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/320

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f..tre : ce petit jeu eût été très-joli & très-agréable, ſi, au bout de trois mois, il ne m’eût procuré une vérole des mieux conditionnées. Lorſque je m’apperçus que j’en tenois, je délogeai ſans trompette ; & avec le ſecours d’une montre d’or, que je vendis, je fis de l’argent pour m’en retourner à Paris. Ce parti étoit ſans contredit le plus ſage, car s’il n’étoit pas ſûr de ſe fier à mon colonel étant en bonne ſanté, il étoit bien plus naturel à moi de le craindre infiniment après lui avoir donné une vérole ſemblable à celle que j’emportois.