Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/337

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donc d’entrer dans le détail de ce qu’il y a de plus affreux, & de ce qu’il pourroit y avoir de plus exécrable au monde, ſoit ancien ſoit nouveau, de turpitudes & de cruautés à révéler. Qu’il ſuffiſe au lecteur d’apprendre ici que ma pauvre couturiere a été entre les ſerres cruelles & les goſiers avides de ces abominables mangeurs de blanc, une des plus déplorables victimes du putaniſme : toujours malheureuſe dans ſa profeſſion, les plaiſirs ſembloient conſtamment la fuir, ou ne la chercher que pour la fatiguer & la faire devenir la proie journaliere de ces impitoyables vautours : auſſi finit-