Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/353

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où il avoit ſucé & pompé un virus brûlant.

Après la ſortie d’un pareil & ſi généreux f..teur, je fus un peu plus tranquille ſur ma ſituation, & je l’avoue ſans façon, je remerciai la Providence de m’avoir envoyé de quoi me faire guérir de ma vérole, ſuppoſé que j’en euſſe véritablement une, ce qui ne ſut pas long-tems indécis, car mes doutes ſur ce point dégénérerent en certitude au bout de quinze jours. Je fis auſſi-tôt appeller mon chirurgien, qui me mit tout de ſuite dans les remedes, & qui ſur-tout me preſcrivit & me défendit tout uſage du c... : comme le drôle