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l’église de Saint-Pierre d’Ara, fut ensuite amené à Hautecombe, par ordre d’ Amédée le Grand[1].

Il légua, dans son dernier testament, à l’abbaye d’Hautecombe, pour le salut de son âme et pour faire célébrer huit services annuels, 20 livres viennoises de rente annuelle, plus le mère et le mixte empire, à l’exception des peines corporelles, sur les hommes que l’abbaye possédait à Lavours et Lignin, dans le Bugey[2]. Cette libéralité fut ensuite confirmée par son fils, Louis II, comme nous le verrons.

  1. * Guichenon, Savoie, 1080. — Un magnifique tombeau en marbre recueillit ses restes mortels et ceux de sa femme, Jeanne de Montfort, inhumée dix ans auparavant. Il s’élevait dans la chapelle de Saint-Michel, non loin de celui de Boniface, archevêque de Cantorbéy. (Delbene, Fragmentum descriptionis Sabaudiæ.)
  2. Archives de Cour. Voir Documents, n° 24.
    Nous avons là une nouvelle prouve que la propriété féodale n’emportait point par elle-même le droit de rendre la justice, puisque l’abbaye possédait Lavours et Lignin avant de jouir de cette nouvelle prérogative.