Page:Histoire du donjon de Loches par M. Edmond Gautier.djvu/193

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moutiers le désigne comme époux de Marca, fille d’Airard, prévôt. Si cet Airard est le nôtre, ce qui est probable, il n’est pas surprenant que son gendre lui ait succédé plus tard. On peut voir par les noms qui précèdent que la transmission de la charge du beau-père au gendre était assez fréquente. Nous ne le mentionnons que sous réserve.

Nous trouvons encore dans le cartulaire de D. Housseau deux noms : Vivien, chevalier du château de Loches, et Aimery de Loches. Nous ne savons si ces deux personnages ont exercé une autorité quelconque.

GAUTIER FECIT-MALUM ou Faimau (vers 1120). — Charte notice : Foulque le Jeune s’informe auprès de Gautier Fecit-Malum, prévôt de Loches, si les religieux de Marmoutier habitant le Louroux lui devaient légalement une redevance deicent sols. (D. Housseau, nos 1405 et 1413.)

BURDALIUS (1123). — Mention d’une charte de 1123 où il est question de Gautier Faimau, prévôt de Montbazon, et d’un nommé Burdalius, gouverneur du château de Loches. (D. Housseau, n° 1423.)

HERNER DE MONTBAZON (1173), Hernerus, prévôt de Loches, signe comme témoin la charte datée de Beaulieu, par laquelle Henry II, roi d’Angleterre, donne le lieu de Beaugerais à l’abbaye de Loroux, en Anjou. (Dufour, v° Loché.)

HENRY (vers 1176), comparaît comme témoin, avec le titre de præpositus de Lochis, dans la charte de fondation de la chartreuse du Liget, par Henry II, roi d’Angleterre.

Peut-être est-ce le même que le précédent, et n’y a-t-il dans l’un ou l’autre nom qu’une erreur de lecture ou une faute de copiste. En l’absence de la pièce originale, il est impossible de rien affirmer. Cependant la ressemblance