Page:Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v9.djvu/407

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tion légiſlative ſe reſſent du vice radical de celle de leur métropole 208. eſt la dépendance & l’ignorance qui leur ont laiſſé cette conſtitution, abus qui en réſultent 209. Monnoyes qui ont eu cours ; révolutions arrivées aux eſpèces 210. Établiſſement du papier monnoye ibid. Différends qu’elles eurent avec la métropole pour l’établiſſement des manufactures 212 & ſuiv. Reſtrictions qu’elle mit à l’importation chez elle des fers de leurs mines 214. Entraves miſes à leurs autres importations ibid. & ſuiv. L’obligation de verſer toutes leurs productions dans la métropole fut une tyrannie 215 & ſuiv. Qui enfanta la contrebande 217. Qu’une liberté reſtreinte à de juſtes bornes auroit empêché, en portant les colonies à un état conſidérable d’aiſance 218. La métropole leur demande des ſecours en 1763, 221. Elles ne lui en avoient jamais refuſé, mais c’étoit à titre de dons & non de taxes 223 & ſuiv. Elles regardoient comme un droit cette manière d’accorder leur ſecours 224. Raiſons ſur leſquelles elles ſe fondoient à cet égard 226. La manière de vivre des colons doit les rendre jaloux & zélés pour le mantien de ce droit 230. Leur conduite en 1764 après l’uſurpation des Anglois d’Europe de leurs droits les plus précieux 231. Révolutions que les impoſitions y occaſionnent en 1767, 232 & ſuiv. La métropole les abandonne toutes en 1770 excepté celles ſur le thé, qu’elle ordonne en 1773 & qui y cauſe une indignation générale 235. Quel en fut le réſultat ibid. Imprimés qui y circulent après l’exécution du bill contre Boſton 241. Treize provinces ſe réuniſſent en ſeptembre 1774 & envoyent des députés a Philadelphie 243. C’eſt l’époque où leurs démêlés avec la métropole prennent de l’importance ibid. Hoſtilités commiſes de part & d’autre 244. Le congrès aſſemblé à Philadelphie forme une armée 246. Opérations du général qui y fut nommé 247. Vœux de l’auteur pour que le fanatiſme de la liberté anime leurs prédicateurs dans les chaires 270 & ſuiv. Juſqu’au moment où le gouvernement envoye des flottes contr’elles, les Américains ne s’étoient défendus que par le ſecours des loix Angloiſes 288. Le bruit des armemens de la métropole contr’eux étouffa