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niant définiteur pour la seconde fois. Quelques : années après, en 1281, notre docteur fut introduit dans l’église séculière par les suffrages des j chanoines de Gap, qui le nommèrent leurévêque. i Le P. Touron, écrivant l’histoire de son ordre, dit, en style biblique, « qu’ainsi la lumière fut i mise sur un digne chandelier ». Les dominicains du treizième siècle ne qualifiaient pas de la même i manière ces changements d’état : à leur jugement, ; quitter l’habit des réguliers pour prendre celui des séculiers, c’était déroger. Combien d’autres religieux du même ordre furent sollicités de devenir évêques, et n’y consentirent pas ! Dans ; la suite, le 8 octobre 1289, Raymond de Meuillon fut tnansféré sur le siège archiépiscopal d’Embrun.
Les écrits de Raymond de Meuillon peuvent être partagés en deux catégories bien distinctes, : hes statuts, etses livres dogmatiques. L’Histoire Littéraire analyse successivement les uns et les autres. Ses livres dogmatiques ont eu la plus étrange fortune. Ils ont été traduits en grec, et c’est la version grecque que nous avons conservée; le texte latin est ou paraît perdu. Ajou- ; tons que l’exemplaire unique de cette version ; grecque, autrefois conservé dans le monastère de Saint-Germain-des-Prés à Paris, où il a été vu et décrit par Montfaucon, est aujourd’hui à la bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg, avec un grand nombre d’autres manuscrits du même fonds , transférés au même lieu par un coupable ravisseur. Il faut consulter à cet égard ; le Catalogus codic. Bibl. impér. de M. Edouard de Murait, et l’excellent article de M. V. Leclerc dans Y Histoire Littéraire. B. H. Hist. Littér. de la France, t. XX, p. 252. — Touron, Hommes illustres de l’ordre de Saint- Dominique, t. I.
— Échard, Script, ord. Prxdic, t. 1, p. 434. — Gallia Christ., t. I, col. 465, et t. III, col. 1081. J m eu las (Théodore, comte de), général j français, né à Paris, en 1777, mort à Mende, j le 20 novembre 1833. Dans son enfance, il fut emmené à Cayenne par sa famille. A son retour, appelé par la première conscription, il entra dans l’armée, s’éleva de grade en grade, et j devint aide de camp du général Baraguay-d’Hilliers. Il fit les guerres d’Italie, d’Autriche et j d’Espagne, et obtint le grade de major et la croix d’officier de la Légion d’Honneur. En 1813 il commandait le dépôt des prisonniers | anglais à Verdun, et se fit tellement aimer et i respecter de ces prisonniers qu’à la paix, lorsqu’il furent rendus à la liberté, ils lui firent présent d’une épée, et lui adressèrent une lettre fort honorable. En 1814 il fut nommé commandant de l’École militaire de La Flèche. Pendant les Cent Jours il essaya d’aller rejoindre les Bourbons en Angleterre; mais ayant été arrêté à Rouen, il fut mis en prison. En 1815 il fut nommé chef de ; division au ministère «le la guerre. Promu maréchal de camp en 1817, il présida le conseil de révision de la première division militaire, et après ! 1830 il obtint le commandement du départe- i (
ment de la Lozère. Sa sœur avait épousé M . G uizol et s’est fait connaître par des ouvrages d’éduca tion pleins d’intérêt. A. J.
Courcelles, histoire des Généraux français. MEULAN (Pauline de). Voy. Guizot (Mme) meulejmeester (Van). Voy. Demetjle MEESTER.
meulen (Jean Ver), en latin Molanus théologien belge, né en 1533, à Lille, mort 1 18 septembre 1585, à Louvain. Ses parents, qi étaient originaires de Louvain, le ramenèreu bientôt dans cette ville, où il fit toutes se études et dont il ajouta le nom au sien. Reç docteur en 1570, il professa la théologie pendant quelques années. Les ouvrages qu’il publia su l’antiquité ecclésiastique lui attirèrent plusieui marques de faveur de la part du pape et du n d’Espagne : ainsi il obtint de l’un un canouics de l’église de Saint-Pierre, et de l’autre les em plois de censeur des livres et de directeur d’u séminaire récemment fondé à Louvain. Barc nius a fait un grand éloge de lui dans sa pré face du Martyrologe romain. On a de Ve Meulen: De Picturis et Imaginibus sacris ; Loi vain, 1570, 1574, 1595, in-8o; réimprimé troi i fois à Anvers : cet intéressant traité, connu ausi j sous le titre : De Historia sacrarum Imaginui et picturarum Lia. IV, a été revu par Paquot j qui l’a enrichi de notes et de supplément) (Liège, 1771, in-4o) ; la partie relative aux erreur commises par les artistes dans la représentatio des objets religieux a fourni à l’abbé Méry l’idé de la Théologie des Peintres, sculpteurs t dessinateurs ; Paris, 1765, in-12; — Annale urbis Lovaniensis ac obsidionis illius histo i ria; Louvain, 1572, in-4o; — Calendariui] ■Ecclesiasticum; Anvers, 1574, in-12; [ — D fide hœreticis servanda lib. III; quartu 1 item de fide rebellibus servanda, et quintu l de fide ac juramento quse a tyrannis exi guntur; Cologne, 1584,in-8°; — De piis Tes tamentis; Cologne, 1584, 1661, in-8o; -Theologiae practicx Compendium; Cologne 1585, 1590, in-8o; — Orationes III de agni Dei,dedecimis dandis et de decimis recipien dis; Cologne, 1587, in-8o; — De Canonici Lib. III; Cologne, 1587, in-8o; — Militia sa cra Ducum ac Princ/pum Brabantise cur, annotât. Pétri Louwii; Anvers, 1592, in-8o ce livre, un des plus curieux de Meulen, con tient l’histoire des guerres entreprises par le ducs de Brabant pour cause de religion; — Me dicorum ecclesiasticum Diarium; Louvain 1595, in-8» : ouvrage posthume, publié pa H. Cuyck, qui l’a fait précéder d’un éloge hîs torique de l’auteur; — Natales Sanctorm Belgiiet eorum chronica recapitulatio ; Lou vain, 1595, in-8o; Douai, 1626, in-8o (avec m supplém. d’Arnold de Raisse); — Biblioth’eci, maleriarum Theologica quee a quibus auc toribus, quum antiquis, tum recentiorilfus sint pertractœ; Cologne, 1618, in-4o;la se-
