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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 2, trad. Egmont, 1836.djvu/419

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ne conviendrait pas de demeurer dans le château désert, il m’offrit une chambre au presbytère.

Je refusai, je restai dans le château, et c’est là que les papiers laissés par Bickert me fournirent de quoi occuper mes loisirs de la manière la plus intéressante. Je ne tardai pas à découvrir deux feuilles détachées, où, dans des notes brèves et jetées au hasard, comme celles d’un agenda de poche, je trouvai la clef de la catastrophe qui anéantit une branche entière d’une famille importante. Tout s’expliquait par le rapprochement des détails contenus dans un manuscrit passablement fantasque, précédé des mots : Songes, mensonges, et dans deux fragments de lettres qu’un accident particulier dut faire tomber entre les mains du peintre.

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Extraits de l’album de Bickert