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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 4, trad. Egmont, 1836.djvu/189

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L’ÉGLISE DES JÉSUITES.
I.

Emballé dans une chaise de poste délabrée, que les vers avaient abandonnée par instinct, comme les rats le navire de Prospero, j’arrivai enfin, après avoir risqué cent fois de me rompre le cou, devant l’auberge du marché de G… Tous les malheurs dont j’aurais pu moi-même être victime étaient tombés sur la voiture que j’avais quittée, vu son état déplorable, chez le maître de poste du dernier relai. Quatre chevaux maigres et efflanqués parvinrent enfin, au bout de quelques heures et avec l’aide de mon domestique et de plusieurs paysans, à transporter jusqu’à G… le malencontreux équipage. Les connaisseurs de l’endroit arrivèrent à la file, et chacun d’eux, secouant expressivement la tête, parlait d’une complète réparation comme d’une chose indispensable et qui demanderait deux jours de travail ou même trois.

La petite ville de G… ne me paraissait pas à dé-