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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 4, trad. Egmont, 1836.djvu/257

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Le fils à la généreuse âme
Rachète la mère du fils.
Le sang a jailli de la flamme !

Mère aux hiboux ! mère aux hiboux !
Nous entends-tu ? viens à nous !

Si le coq rouge en a menti,
Que du chat la dent vengeresse
Égorge le coq perverti !
La mère a rempli sa promesse.

Mère aux hiboux ! mère aux hiboux !
Nous entends-tu ? viens à nous !

Les sept en cinq marchent d’accord :
Les salamandres sont vaincues,
Le roi des farfadets est mort,
Son ombre sillonne les nues !

Mère aux hiboux ! mère aux hiboux !

Telles étaient les paroles de la chanson que hurlaient ensemble les sept épouvantables furies. Au dernier refrain, ces mots retentirent du haut des airs : « Ô mon fils Montiel ! brave le danger, brave le jeune homme ! » Soudain le chat noir s’élança vers moi en soufflant avec rage, et lançant des étincelles : mais moi je rassemblai mes forces, et comme je possède une adresse et une énergie extrêmes dans mes pattes de devant (patte me plaît beaucoup plus que votre mou et efféminé main : je