Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/267

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mis de partager l’autorité, ou quand ils furent trop foibles pour lui résister. Voilà pourquoi, dans la naissance du mis de partager l’autorité, ou quand ils furent trop foibles pour lui résister. Voilà pourquoi, dans la naissance du christianisme, nous voyons ses apôtres sans pouvoir prêcher la subordination ; dès qu’il se vit soutenu, il prêcha la persécution ; dès qu’il se vit puissant, il prêcha la révolte, il déposa des Rrois, il les fit égorger.

Dans toutes les sociétés politiques où le christianisme est établi, il subsiste deux puissances rivales, qui luttent continuellement l’une contre l’autre, et par le combat desquelles l’état est ordinairement déchiré. Les sujets se partagent, les uns combattent pour leur souverain, les autres combattent, ou croyent combattre pour leur dieu. Ces derniers doivent toujours, à la fin, l’emporter, tant qu’il sera permis au sacerdoce d’empoisonner l’esprit des peuples, de fanatisme et de préjugés. C’est en éclairant les sujets, qu’on les empêchera de se livrer au fanatis-