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épodes.


(XII.[1])




XIII. — À MES AMIS.


Une horrible tempête étreint le ciel, et Jupiter tombe en pluies et en neiges. Voici que la mer et les forêts retentissent sous l’Aquilo de Thrace. Amis, saisissons l’occasion dès ce jour, et, pendant que nous le pouvons, que nos genoux sont fermes, chassons de notre front la soucieuse vieillesse. Toi, tire le vin pressé à ma naissance sous Torquatus consul. Ne parle plus du reste. Un Dieu peut-être, par un retour bienveillant, rétablira les choses. Maintenant il me plaît de m’inonder de nard Achæménien et de guérir par la lyre Cyllénienne les amers soucis de mon cœur, ainsi que le noble Centaure le disait à son

  1. Note wikisource. — Reprise de la note de l’épode VIII, page 205 : les odes VIII et XII ne peuvent être traduites ; nous en donnons le texte dans l’appendice.