Aller au contenu

Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

      Lasse enfin des combats entrepris,
   N’épargne pas ces vins de circonstance.

Remplis vivement d’un massique oublieux
Ton ciboire entier ; des profonds coquillages
      Verse à flots les onguents précieux.
   Garçons, qui court nous tresser les feuillages

De l’ache ou du myrte ? A qui, de par Vénus,
Le sceptre du boire ? Oh ! moi, tout comme un Thrace
      Je prétends me livrer à Bacchus
   Retour d’ami fait délirer Horace.



VIII

À BARINE


Barine, si quelque peine notoire
Eût châtié tes trahisons un jour,
Si l’on voyait t’affliger en retour
        Ongle terne ou dent noire,