Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/162

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Dit messire grillon. Je le connois bien mieux.

Toi, tu le prends là-bas, pour ce qu’il veut paroître ;
Ici je le vois tel que le sort l’a fait naître.
Pour les riches, des mains ; pour les belles, des yeux ;
Pour les puissans, égards et tours officieux ;
Voilà tout le code du traître.
N’en sois donc plus la dupe ; et laisse le commun
S’abuser à la mascarade.
Ne confondons rien, camarade.
Distinguons deux hommes en un :
L’homme secret, et l’homme de parade.