Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/14

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sourire, si ce n’est que tu as oublié de m’embrasser.

Le tailleur de pierres se leva et alla droit à sa femme ; il l’embrassa, mais elle n’avait pas essuyé toutes ses larmes.

— Et moi ? dit Rosine.

Le père embrassa sa fille.

— Comme elle est belle, dit-il. Et comme cela console des mauvais jours ! Et moi qui croyais lui donner cent louis d’or le jour de son mariage.

— Mon mariage ? murmura Rosine. J’ai rêvé que je mourrais fille.