Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/195

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J’ai été bien maleureuse, je vous aimais, et vous aimié tout le monde. Cet égale, je remerci Dieu de vous avoir rancontré. Si vous ne mavez pas oublié, car a peine savé vous mon nom, venez me voire. Je suis au dessous de vous, oui, dans le même hôtel, au no 13, et vous au no 17 ! Je vous ai rancontré vint fois ; mais vous ne mavé pas vue, car vous nétié pas seul. Je vous attandré jusquau soir, jusqua demain matin. Demain matin, il serait trot tart, et je partirais sans un dernier adieu.

« Pour tout l’amour que j’ai eu pour vous, apporté moi des viollettes. Vous savé, ces pauvres chères petites fleurs qui vous ont arrêté un jour sur le pont au Change.

« Rosine. »


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