Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/73

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délices ; jamais elle n’avait pris tant de plaisir à tourmenter ses beaux cheveux.

Georgine vint la surprendre.

— Eh bien, mon enfant ? — Mon Dieu, que vous êtes jolie !

Cette exclamation avait échappé à Georgine presque malgré elle.

— Vous croyez ? dit Rosine tout effarée. C’est votre robe…

— Quels beaux cheveux ! venez donc ainsi dans mon boudoir.

— Non, non, dit Rosine avec pudeur, comme si elle se trouvait trop belle pour se montrer au grand jour.

Cependant Georgine l’entraînait sans trop de résistance.

— Voyez, dit cette fille en entrant dans le boudoir, voyez quelle métamorphose !