Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/94

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car je ne suis pas seul, j’ai une visite dans mon cabinet. — Eh bien ! — on ne répond pas. Diable !

Edmond attendit en silence, sans trop s’impatienter, quelques secondes encore.

— Mais, monsieur, expliquez-moi…

— Tant pis, poursuivit-il, comme se parlant à lui-même, retournons par là.

Il reconduisit Rosine à la porte de sa chambre. Il entra et dit à une jeune dame qui était avec lui :

— Passe dans mon cabinet de travail, j’ai là un ami qui a un secret à me confier.

Il revint à la porte.

— Entrez, dit-il à Rosine.

Elle entra sur la pointe des pieds.

— Tenez, asseyez-vous devant le feu. Comme vous êtes jolie ! morbleu ! quels atours ! on ne change pas si subitement sans quelque baguette