Page:Huc - Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine pendant les années 1844-46, tome 2.djvu/295

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parce qu'ils ne valaient pas la peine qu'un représentant du grand Empereur se mêlât de leur affaire.

Un nouveau Nomekhan a été mis à la place de l'exilé : on a choisi, pour cette charge éminente, le Chaberon de la lamaserie de Ran-Tchan, jeune homme de dix-huit ans. Le Talé-Lama et le nouveau Nomekhan étant mineurs, à l'époque où nous arrivâmes à Lha-Ssa, la régence était confiée au premier Kalon. Toute la sollicitude du Régent consistait à élever des digues contre les empiétements et les usurpations de l'ambassadeur chinois, qui cherchait, par tous les moyens, à profiter de la faiblesse dans laquelle se trouvait le gouvernement thibétain.