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HHAENDEL. — GEMINIANI, ELEVE DE CORELLI. 49

de Corelli : Haëndel. (1) (Georges-Frédéric), né à Halles en 1685, mort à Londres en 1759.

Haëndel est l’une des plus grandes figures de l’art ancien et y occupe le rang le plus élevé par ses opéras et ses oratorios dont les airs et les chœurs sont d’une incomparable beauté. Le caractère de son génie peut se résumer par : simplicité dans la science, grandeur et charme dans l’idée. Malgré l’immense quantité d’œuvres de ce maître, notre part y est bien petite.

  1. Sonate pour violon et basse continue pour le clavecin ;
  2. Sonate pour deux violons et basse continue ;
  3. Douze grands concertos pour quatre violons, deux violes, violoncelle et basse continue pour clavecin ou orgue (chez Breilkopf et Hartel à Leipsick). Ces concertos se recommandent par l’élévation et la solennité des idées. Exécutés par une masse d’instruments à archet, ils produisent un effet immense.

VI. ELEVES DE CORELLLI

Géminiani (2) fut, des élèves de Corelli, celui qui contribua le plus à répandre ses principes. Géminiani naquit à Lucques vers 1680. Après avoir terminé ses études de

(1) L’auteur du Messie, de Judas Macchabée, de Salomon, de Samson et de tant d’autres chefs-d’œuvre. Beethoven plaçait Haëndel au-dessus de tous les musiciens, et il disait en parlant de lui, qu’il aurait voulu s’agenouiller tête nue sur son tombeau.

(2) Carlo-Ambrosio Lunati, surnommé il Gilbo, habile violoniste, fut son premier maître.