Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome III.djvu/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Vous pouvez tous les deux tirer sur moi fin mars, toi pour mille fr., Victor pour cinq cents francs.

Je vous serre dans mes bras.

V.[1]


À Edgar Quinet[2].


H.-H., 7 février 1870.

Cher Quinet, j’attends votre livre[3] avec impatience, je sais qu’il est superbe, je sais qu’il a le plus grand et le plus noble succès, je le lirai ému et ravi, mais je veux tout de suite vous dire que moi, mes fils, nous tous dans notre vieux groupe, nous vous aimons bien. Faites de grandes œuvres dans vos grandes montagnes.

Cher ami, je vous serre dans mes bras.

V. H.

Tendres respects à Mme Quinet[4].


À Théophile Gautier.


Hauteville-House, 9 février 1870.

Mon Théophile, comment vous dire mon émotion ? Je vous lis, et il me semble que je vous vois. Nous revoilà jeunes comme autrefois, et votre main n’a pas quitté ma main. Quelle grande page vous venez d’écrire sur Lucrèce Borgia[5] !

Je vous aime bien. Vous êtes toujours le grand poëte et le grand ami.

V. H.

Voici mon portrait. Il vote pour vous[6].

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. La Création.
  4. Bibliothèque Nationale. Nouvelles acquisitions françaises.
  5. Le Journal officiel, 7 février 1870.
  6. Théophile Gautier était candidat à l’Académie. À cette lettre était jointe une photographie de Victor Hugo, le bras appuyé contre un fauteuil, et, sous le portrait, cette dédicace :
    Je vous offre un fauteuil.
    À Théophile Gautier
    2 février 1833. — 2 février 1870.
    Victor Hugo.
    Émile Bergerat. — Théophile Gautier.