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VARIANTES ET VERS INÉDITS
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De s’imaginer qu’à la lettre
Il faut être un âne à la lettre
On peut être à jamais
Pour rêver Diderot puni,
D’avoir peur du diable, et d’admettre
Pour damner Kant, et pour admettre
Que Dieu…
À ce maraud de
À tout ce pauvre genre humain…
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LI. Le Parisien du faubourg.
(Autres titres : le peuple mouffetard. — le faubourien.)
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Où sont nos fiertés guerrières ?
Las, on se couche aux carrières…
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LII. Ô rois, de qui je vois les royaumes, là-bas…
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Il veut l’aube, et renvoie avec un gai courroux
Il chasse grêle et neige, et sur l’hiver descend
Les neiges dans leurs monts et les loups dans leurs trous.
Avec le gai courroux d’un enfant tout puissant…
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LV. Horreur sacrée.
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Homère est surhumain,
Alcée est sidéral, Lucrèce est redoutable…
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Les idylles
Les poètes ont beau rayonner sur nos têtes…
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LVI. L’âme humaine est sans cesse en tous les sens poussée…
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Dans la création comme dans la pensée
Dans l’étrange forêt qu’on nomme la pensée…
Tout parle. Tout renseigne. On écoute éperdu.
Tout parle. Rien ne ment. Pas un malentendu.
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Mais au fond tout se ferme
Mais l’obstacle est dans l’ombre, et nous y distinguons
Une porte que nul n’ébranle sur ses gonds,
C’est l’inconnu. Notre âme en qui l’avenir
C’est l’inconnu. Notre âme en qui le progrès vibre
C’est l’inconnu. L’esprit de l’homme en qui tout vibre…
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EN PLANTANT LE CHÊNE DES ÉTATS-UNIS D’EUROPE.
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De la nuit dans la terre…et qui force cette ombre
À devenir lumière aux cieux !
À s’épanouir dans les cieux !
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