Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIV.djvu/13

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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR


Dans les éditions précédentes, les poésies qui composent les Années funestes ont été échelonnées de 1852 à 1870, répondant ainsi au titre même, mais à l’aide d’un classement factice. Par exemple, les vers qui ouvrent le volume sont datés dans le manuscrit : 4 juin ; nous avons pu établir qu’ils sont de 1875, l’écriture et le papier employé suffisent d’ailleurs à le démontrer ; mais comme cette poésie, sorte de préface aux Années funestes, a pour sujet l’arrivée en exil, on l’avait datée : 1852.

Les exécuteurs testamentaires agissaient selon la recommandation de Victor Hugo lui-même « dans l’esprit et la pensée qu’ils lui connaissaient »[1]. Nous ne pouvons, nous, dans cette édition documentaire, nous permettre les mêmes libertés. Tout en conservant l’ordonnance du volume, nous avons reproduit exactement les dates du manuscrit, et, pour les poésies non datées, nous avons, comme dans Toute la Lyre, dressé un tableau approximatif d’après l’écriture ou d’après certaines particularités. Ce tableau suit la description du manuscrit.

  1. Testament littéraire. Actes et Paroles. Depuis l’exil.