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Les prostituées
Dans leurs alhambras
Comme des nuées.
Pssent dans leurs bras ;
Mathan les encense ;
Ils ont, à huis clos,
Tout ; l’or, la puissance,
Et la fange, à flots ;
Clairons ! vomitoires !
Votre acharnement
Remplace ces gloires
Par le châtiment !
Courage ! couràge !
Guerre à l’antre obscur !
Que l’immense outrage
Soufflette ce mur !
Guerre au nid pirate !
Dénoncez au ciel
Cette scélérate
Qu’on nomme Babel !
Que dans l’air qui tremble
Votre hymne écumant
Vole, éclate et semble
Un déchaînement !
Votre souffle d’ombre
Déjà donne aux tours
Un penchement sombre,
Effroi des vautours,