Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome I.djvu/693

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

J’ai peut-être tort de le repousser ainsi ; c’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais. Hélas ! ce n’est pas ma faute. C’est mon souffle de condamné qui gâte et flétrit tout.

On vient de m’apporter de la nourriture ; ils ont cru que je devais avoir besoin. Une table délicate et recherchée, un poulet, il me semble, et autre chose encore. Eh bien ! j’ai essayé de manger ; mais, à la première bouchée, tout est tombé de ma bouche, tant cela m’a paru amer et fétide !