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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Feuillet 851. — I : Marius, cherchant une fille en chapeau…

Ce feuillet commence par ces mots :


Elle est pour rien, la peine du monde !


On se souvient que Victor Hugo a pris soin d’indiquer lui-même que le début du livre VIII était au verso terminant le livre VI ; il faut donc, pour trouver ce début, retourner au feuillet 829.


Feuillet 864. — XIV. Où un agent de police donne deux coups de poing a un avocat.

En marge du feuillet, cette note :


1847. Interrompu le 15 novembre. Pouce droit foulé en sortant de chez le chancelier. Repris le 2 décembre.


Tout le dialogue, entre Javert et Marius, relatif à Patron-Minette a été ajouté en

1861, après l’intercalation du livre : Patron-Minette.


Feuillet 873, verso. — XX. Le Guet-Apens.

Un ajouté en marge et quelques surcharges constituent le passage relatif à l’enseigne de la gargote Thénardier.

Une note de travail de juillet 1861 indique en effet cette correction :


Pour ce qui est relatif à Thénardier, revoir tout ce qui le concerne. Substituer la vente de son enseigne à la vente du Songe dans le bouge Jondrette.


Cette substitution sert à paralyser encore un peu plus l’action de Marius croyant reconnaître son père dans l’homme blessé du « tableau de maître ».


Une autre note de 1860 relative aux bandits :


Il faudra relire avec soin la scène du bouge et en ôter Boulatruelle. Le remplacer par un vieux ivrogne voleur quelconque.

S’il ne l’est pas, expliquer comment il se fait qu’il est libre à la fin dans le bois de Montfermeil.

On a vu que Boulatruelle avait été maintenu à la scène du bouge.


Feuillet 881, verso. — XXII : Le petit qui criait au tome III.

Chaque partie des Misérables formant dans l’édition originale deux volumes, le tome III se trouve être le tome II de cette édition.

La première page de ce chapitre est de 1847, les deux dernières (882-883) ont été recopiées en 1860-1862 ; on en trouve l’original au feuillet 54 du second volume du manuscrit. À citer cette variante dans la chanson de Gavroche terminant la troisième partie :


Napoléon Landais,
Gentilhomme irlandais.
S’en allait à la chasse,
Monté sur des échasses.