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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome VI.djvu/318

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304 LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Les chapitres vii, viii et ix devaient se suivre sans interruption, car on lit en tête du chapitre vu le titre du chapitre ix : Emploi de ce vieux talent de braconnier


Les titres des chapitres viii et ix ont été ajoutes entre les lignes.


Feuillet 398. — XI. Le coup de fusil qui ne manque jamais…

En tête de ce feuillet commençant le chapitre, on lit sous les ratures la fin du chapitre ix, ce qui montre que le chapitre x : Aurore, a été ajouté après coup.


Feuillet 399. — XII. Le désordre partisan de l’ordre.

Autre titre : Formes que prenait le désordre dans l’ordre.


Feuillet 408. — XIV. Où on lira le nom de la maîtresse d’Enjolras.

Après la dernière ligne de ce chapitre, sous une rature, on lit tout un passage, publié au chapitre xx : Les héros, mais qui enchaînait primitivement les chapitres xiv et xv. Nous ne reproduirons de ce texte rayé que les dernières lignes :


Marius était formidable et pensif. Il était dans la bataille comme dans un songe. On eût dit un fantôme qui fait le coup de fusil.

Pour le rappeler à la réalité, il fallait, on s’en souvient, des secousses profondes.

Il lui vint subitement une de ces commotions.

Il aperçut, de ce regard vague qui ne voyait que des ensembles, presque sous ses pieds, au bas de la barricade, dehors, dans la rue, sous les balles, ce petit être qui s’appelait pour lui Thénardier.

Feuillet 414. — XV. Gavroche dehors.

Immédiatement après la dernière ligne du chapitre, le bas du feuillet est coupé, cela pour faciliter l’intercalation du chapitre xvi ; le bas du feuillet 414 a été collé en tête du feuillet 429 où il commence le chapitre xvii.


Feuillets 428-429. — XVII. {{sc|Mortuus pater filium moriturum expectat.

Les chapitres xvii et xviii n’en faisaient d’abord qu’un.

Un grand ajouté et un fragment collé au bas du feuillet, numéroté 429 et commençant le chapitre xviii, ont amené la suppression de ces quelques lignes que nous rétablissons pour la clarté de l’enchaînement :


Courfeyrac défit la cravate de Marius et lui en banda le front. On fut promptement et terriblement distrait de Gavroche. Enjolras, dressé debout, jeta du haut de la barricade cette clameur tonnante.


On se rendra compte de l’importance du texte ajouté en se reportant pages 62 à 64 de ce volume.


Feuillets 435-436. — Le texte biffé sur ces deux pages a été reporté au chapitre xx.


Feuillet 442. — XX. Les morts ont raison et les vivants n’ont pas tort.

Pour le titre, cette variante inachevée :


Toutes les causes plaident…

En regard, la date : 30 janvier 1861.