Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 3.djvu/108

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comme par l’ouverture d’un puits au fond duquel il serait, cet éblouissant pêle-mêle d’azur, de figures et de rayons qui est l’Olympe. Au milieu de cette gloire resplendissait la duchesse.

Il sentait de cette femme on ne sait quel besoin bizarre compliqué d’impossible.

Et ce contre-sens poignant se retournait sans cesse malgré lui dans son esprit : voir auprès de lui, à sa portée, dans la réalité étroite et tangible, l’âme, et dans l’insaisissable, au fond de l’idéal, la chair.

Aucune de ces pensées ne lui arrivait à l’état de précision. C’était du brouillard qu’il avait en lui. Cela changeait à chaque instant de contour et flottait. Mais c’était un profond obscurcissement.

Du reste, l’idée qu’il y eût là quoi que ce soit d’abordable n’effleura pas un instant son esprit. Il n’ébaucha, pas même en songe, aucune ascension vers la duchesse. Heureusement.

Le tremblement de ces échelles-là, une fois qu’on a mis le pied dessus, peut vous rester à