Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 3.djvu/111

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Un jour, tout à coup, Gwynplaine ne pensa plus à la femme inconnue.

Le combat entre les deux principes, le duel entre son côté terrestre et son côté céleste, s’était passé au plus obscur de lui-même, et à de telles profondeurs qu’il ne s’en était que très confusément aperçu.

Ce qui est certain, c’est qu’il n’avait pas cessé une minute d’adorer Dea.

Il y avait eu en lui, et très avant, un désordre, son sang avait eu une fièvre, mais c’était fini. Dea seule demeurait.

On eût même bien étonné Gwynplaine si on lui eût dit que Dea avait pu être un moment en danger.

En une semaine ou deux le fantôme qui avait semblé menacer ces âmes s’effaça.

Il n’y eut plus dans Gwynplaine que le cœur, foyer, et l’amour, flamme.

Du reste, nous l’avons dit, « la duchesse » n’était pas revenue.

Ce qu’Ursus trouva tout simple. « La dame au