Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 3.djvu/230

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Le shériff continua :

— C’est pourquoi, homme, puisque vous n’avez pas voulu vous départir du silence, bien que sain d’esprit et parfaitement informé de ce que vous demande la justice, puisque vous êtes diaboliquement réfractaire, vous avez dû être géhenné, et vous avez été, aux termes des statuts criminels, mis à l’épreuve du tourment dit « la peine forte et dure ». Voici ce qui vous a été fait. La loi exige que je vous en informe authentiquement. Vous avez été amené dans cette basse-fosse, vous avez été dépouillé de vos vêtements, vous avez été couché tout nu à terre sur le dos, vos quatre membres ont été tendus et liés aux quatre colonnes de la loi, une planche de fer vous a été appliquée au ventre, et l’on vous a mis sur le corps autant de pierres que vous en pouvez porter. « Et davantage », dit la loi.

Plusque, affirma le sergent.

Le shériff poursuivit :

— En cette situation, et avant de prolonger