Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 4.djvu/266

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religion. » Le quatrième bill ajoutait au budget de nouveaux impôts, un sur le papier marbré, un sur les carrosses de louage fixés au nombre de huit cents dans Londres et taxés cinquante-deux livres par an chaque, un sur les avocats, procureurs et solliciteurs, de quarante-huit livres par tête par an, un sur les peaux tannées, « nonobstant, disait le préambule, les doléances des artisans en cuir, » un sur le savon, « nonobstant les réclamations de la ville d’Exeter et du Devonshire où l’on fabrique quantité de serge et de drap, » un sur le vin, de quatre schellings par barrique, un sur la farine, un sur l’orge et le houblon, et renouvellement pour quatre ans, les besoins de l’état, disait le préambule, devant passer avant les remontrances du commerce, l’impôt du tonnage, variant de six livres tournois par tonneau pour les vaisseaux venant d’Occident à dix-huit cents livres pour ceux venant d’Orient. Enfin le bill, déclarant insuffisante la capitation ordinaire déjà levée pour l’année courante, s’achevait par une surtaxe générale sur tout le