Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 4.djvu/73

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puis les hommes, puis la deuxième torche après la première ; le cortège y décrut comme le reptile rentrant ; la file entière des gens de police pénétra dans cette autre obscurité qui était au delà de cette porte, puis la bière, puis l’homme à la pelle, puis le chapelain avec sa torche et son livre, et la porte se referma.

Il n’y eut plus rien qu’une lueur au-dessus d’un mur.

On entendit un chuchotement, puis des coups sourds.

C’étaient sans doute le chapelain et le fossoyeur qui jetaient sur le cercueil, l’un, des versets de prière, l’autre, des pelletées de terre.

Le chuchotement cessa, les coups sourds cessèrent.

Un mouvement se fit, les torches brillèrent, le wapentake repassa, tenant haut le weapon, sous la porte rouverte du cimetière, le chapelain revint avec son livre, le fossoyeur avec sa pelle, le cortège reparut, sans le cercueil, la double file d’hommes refit le même trajet entre