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Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/189

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Comme si de ces fleurs, ayant toutes une âme, La plus belle s’était épanouie en femme.


V

Pourtant, jusqu’à ce jour, c’était Adam, l’élu Qui dans le ciel sacré le premier avait lu, C’était le Marié tranquille et fort, que l’ombre Et la lumière, et l’aube, et les astres sans nombre, Et les bêtes des bois, et les fleurs du ravin Suivaient ou vénéraient comme l’aîné divin,