Page:Hugo - Légende des siècles, Hachette, 1920, 1e série, volume 1.djvu/218

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Ses toits fumaient ; son port abritait un amas De navires mêlant confusément leurs mâts ; Le paysan portant son gomor plein de manne S’y rendait ; le prophète y venait sur son âne ; Ce peuple était joyeux comme un oiseau lâché ; Gur avait une place avec un grand marché, Et l’Abyssin venait y vendre des ivoires ; L’Amorrhéen, de l’ambre et des chemises noires ;