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Le lion qui, jadis, au bord des flots rôdant, Rugissait aussi haut que l’Océan grondant, Parla le quatrième, et dit : « Fils, j’ai coutume, En voyant la grandeur, d’oublier l’amertume, Et c’est pourquoi j’étais le voisin de la mer. J’y regardais — laissant les vagues écumer — Apparaître la lune et le soleil éclore, Et le sombre infini sourire dans l’aurore ; Et j’ai pris, ô lions, dans cette intimité, L’habitude du gouffre et de l’éternité ; Or, sans savoir le nom dont la terre le nomme, J’ai vu luire le ciel dans les yeux de cet homme ; Cet homme au front serein vient de la part de Dieu. » Quand la nuit eut noirci le grand firmament bleu, Le gardien voulut voir la fosse, et cet esclave,