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S’envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux ;
Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos,
Comme on cueille un fruit mûr, tuait une province ;
Il anéantissait le peuple avec le prince,
Les temples et les dieux, les rois et les donjons ;
L’eau n’a pas plus d’essaims d’insectes dans ses joncs
Qu’il n’avait de rois morts et de spectres épiques
Volant autour de lui dans les forêts de piques ;
Mourad, fils étoilé des sultans triomphants,
Ouvrit, l’un après l’autre et vivants, douze enfants
Pour trouver dans leur ventre une pomme volée ;