Page:Hugo - La Fin de Satan, 1886.djvu/276

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démence.

Il voulut que tout fût un ;
Le parfum
Eut pour sœur l’aurore pure ;
Et les choses, se touchant
Dans un chant,
Furent la sainte nature.

Il mit sur les flots, profonds
Les typhons ;
Il mit la fleur sur la tige ;
Il se montra fulgurant
Dans le grand ;
Le petit fut son prodige.

Avec la même beauté
Sa clarté
Créa l’aimable et l’énorme ;
Il fit sortir l’alcyon
Du rayon
Qui baise la mer difforme.

L’effrayant devint charmant ;
L’élément,
Monstre, colosse, fantôme,
Par Lui, qui le veut ainsi,
Radouci,
Vint s’accoupler à